État des lieux :
> 219 000 femmes de 18 à 25 ans sont victimes de violences conjugales.
> 3 femmes sur 4 déclarent avoir subi des violences répétées,.
> 8 femmes sur 10 déclarent avoir subi des atteintes psychologiques ou des violences verbales.
> 2017 : 130 femmes tuées et 25 enfants mineurs
> 2019 : plus de 100 femmes tuées
> Depuis de nombreuses années, les pouvoirs publics et les gouvernements ont pris la mesure de la gravité du problème.
> Les lois existent pour mieux protéger mais restent mal appliquées particulièrement la loi Perben-Ameline de 2004 concernant l'exclusion du domicile conjugal du conjoint violent .
> Pour ma part, j'ai rédigé un rapport au CRIF en 2017 concernant les violences faites aux femmes et aux enfants.
> Les enfants étant co-victimes et les mères enfermées par la violence et craintives de perdre leurs enfants si elles quittent leur mari.
> Que ce soient les rapports au Sénat ,dont Loic Herve est rapporteur du rapport "prévenir et combattre les violences faites aux femmes : un enjeu de société ", ceux de l'AN et au CRIF ,nous constations tous la même chose:
> Manque de moyens des associations
> manque d'hébergement
> manque d'écoute (exemple du féminicide qui a eu lieu il y 2 semaines)
> Les lois sont peu ou mal appliquées
> Manque majeur de la formation des juges et des services de la justice.
Que faire ?
> Le Grenelle du 3 septembre a annoncé des mesures intéressantes, concrètes mais insuffisantes particulièrement en matière de logement.
> 1000 logements d'urgence et logements temporaires
> À partir du 25 novembre 2019,les femmes pourront porter plainte à l'hôpital
> Éloignement du conjoint par bracelet électronique
> Audit de 400 commissariats
> Possibilité de suspendre ou d'aménager l'exercice de l'autorité parentale directement par le juge.
> Les associations réclament la déchéance parentale .
> Membre de la Délégation " femmes-hommes "qu'a créé Valerie Pecresse au CRIF, je participe à la prévention, l'assistance et l'orientation en liaison avec le Centre Hubertine Auclert
Prévention :
> La Région soutient les acteurs associatifs de la prévention ,favorise la place des femmes dans l'espace public ,sensibilise les jeunes avec la campagne "tu m'aimes tu me respectes "lancée en 2018 et qui a eu un énorme succès. (506 000 vues sur YouTube).
> Par ailleurs, la Region a fait voté un vœu lors de la séance plénière du 19 septembre sur l'initiative de Valérie Pécresse, pour que le code pénal reconnaisse le féminicide.
> C'est aussi une participation au Grenelle qu'a lancé Marlene Shiapa.
> Le débat était assez intense et s'est intéressé à la cause profonde qui amène ces hommes à être violent .
> Il faut aussi bien sûr prendre le problème en amont.
> Nous avons été d'accord pour dire que le respect doit etre appris et dès les premières bases scolaires mais aussi la dignité de
la femme.
> Les maires présents ont rappelé leur rôle important pour aider rapidement les victimes par leur réseau et leur écoute.
> Ils ont souligné l'importance des représentants des territoires pour être les premiers à écouter et à réagir auprès des services sociaux et de justice.
> J'ai constaté la même choses lors des 6 mois d'audition pour mon rapport à la Région.
> Tout le monde est d'accord pour demander un maillage plus sérieux entre les mairies , les associations et les responsables de santé et de justice.
> Nous pouvons ,nous les Centriste autour d'Herve Morin est force de proposition à l'occasion la campagne des municipales.
Clotilde Derouard,
Rapporteure de la table ronde sur les violences faites aux femmes.
Actuellement 1 commentaire