Si la période de confinement que nous observons en ce moment doit être scrupuleusement respectée, elle doit être vue comme une opportunité pour nous de disserter sur l'après confinement. Nous exposerons ici toutes vos propositions/analyses en matière d'environnement.
"De la même façon que le chef de l'État et le gouvernement écoutent les recommandations des scientifiques face au COVID-19, ils devraient écouter les recommandations des écologues face à la crise climatique. Même si cela doit entraîner certaines privations de libertés auprès de la population, il faut le faire. Les Français ont parfaitement compris pourquoi leurs libertés étaient fortement réduites en ce moment, je ne vois pas pourquoi ils ne comprendraient pas que, pour éviter la catastrophe écologique, il faudra se priver de certaines choses qu'on avait coutume de faire par le passé. Si cela peut sauver des millions de vies humaines et des milliards de vie animales, si les choses sont bien expliquées, je vois mal le peuple se révolter face à cela."
Laurent
"Que ce soit pour le sujet du COVID-19 ou pour les autres, notamment l'écologie, l'un des gros écueils du personnel politique actuel et ancien est cette incapacité à se préparer au pire. Se projeter dans le futur, engager des dépenses qui serviront des années, voire des décennies après, voilà qui redorerait le blason de l'engagement politique. La politique au sens noble serait retrouvée. Les dirigeants seraient beaucoup plus respectés."
Pierre
"La préservation des milieux, tant en quantité qu’en qualité et en continuité écologique, doit devenir prioritaire en particulier sur l’air, l’eau et les sols, afin d’éviter les propagations virales dues à des barrières naturelles déjà outrepassées. Les critères de l’OMS constituent pour ceci une bonne base de départ, en considérant leur dépassement non pas comme conséquence inévitable de notre mode de vie, mais bien comme une altération forte nécessitant une remédiation immédiate."
Nicolas
"L'impact écologique de cette crise sanitaire est certain. Les déplacements considérablement réduits de la population ont favorisé la baisse de la pollution de l'air par exemple. il faut en tirer les leçons. Veut-on vraiment revenir au fonctionnement d'avant, et ainsi relancer cette pollution ? Bien sûr que non, d'autant plus que nous sommes en train de prouver que l'on peut faire autrement. Il faut désormais, même après cette crise, favoriser le télétravail par rapport au travail présentiel autant que faire se peut."
Jean-Luc
"C'est une expérience qui est déjà une réelle réussite ailleurs comme à Copenhague au Danemark par exemple. Plutôt que de dépenser des milliers d'euros à fleurir des ronds points à longueur d'année, les mairies pourraient consacrer cet argent à développer des vergers et potagers municipaux en libre accès sur les espaces publics."
Danielle
"Il faut favoriser les circuits courts en développant le principe des monnaies locales et en taxant à mort les produits importés hors de l'Union européenne."
Maxime
"Les mairies, communes, régions et même entreprises privées doivent créer des supermarchés locaux dans lesquels seront vendus les produits de l'ensemble de nos producteurs, fruits, légumes, viandes, plantes etc...."
Xavier
"Le monde de demain doit se faire sans consommation de viande. On ne parle presque que de la pollution liée aux transports, mais le fait est que la consommation d'animaux pollue aussi énormément. Et en plus, c'est complètement contraire à ce qui devrait être notre éthique ! 1000 milliards d'animaux sont tués chaque année uniquement pour le besoin de 7 milliards d'être humains ! Et encore, si on compte la pauvreté, il faudrait plutôt dire 4 milliards ! Ce monde est devenu fou, ramenons-le à la raison !"
Rafael
"Il faut arrêter de consommer des produits venant de chaque partie du globe. Il faut consommer local avec les produits de saison. Nous devons être capables de faire ce sacrifice et nous adapter à l'environnement dans lequel nous évoluons. Il faut également arrêter de manger autant de viande ! On peut encore le faire, mais de manière beaucoup plus modérée, en adoptant un régime flexitarien. En résumé, revenir à une production locale, moins polluante."
Vivien
"D'après l'Institut National de la Recherche Agronomique, les produits animaux sont responsables de 89% de l'empreinte carbone. Il faut végétaliser l'alimentation française, stopper les subventions aux lobbies de la viande et en rediriger celles des céréaliers (dont la majorité de la production va aux élevages intensifs) et des éleveurs (dont les subventions dépassent fréquemment le salaire) vers des secteurs plus durables."
Kevin
"À chaque fois que nous achetons un produit, quel qu'il soit, nous connaissons son coût financier, mais pas écologique. Il faut mettre fin à cela. Chaque citoyen, lorsqu'il consomme, doit être mis face à ses responsabilités en sachant dans quelles conditions le produit a été fabriqué, ce qu'il a fallu en matière logistique et quel impact significatif cela a sur l'environnement. Ainsi, il saura en connaissance de cause quelles sont les conséquences son choix d'un point de vue écologique et sera donc amené, je l'espère, à repenser sa décision le cas échéant pour acheter un produit similaire mais moins coûteux pour la planète."
Valérie
"D'après le Programme des Nations Unies pour l'Environnement, l'électricité destinée à l'éclairage représente environ 15% de la consommation mondiale d'électricité et 5 % des émissions de gaz à effet de serre. Il faut forcer les commerces à ne pas éclairer leur devanture la nuit. C'est inutile et s'ils faisaient tous cela, ça aura des conséquences très positives sur la faune, la flore. Et en plus, leur facture d'électricité baissera sans que ça ait d'impact sur leur chiffre d'affaires puisque tout le monde sera logé à la même enseigne."
Florian
"À quelques jours de la reprise de l'école en classe pour les enfants, n'est-ce pas le moment de repenser ce qu'il faut leur enseigner ? À commencer par le savoir être, c'est-à-dire deux choses fondamentales : leur apprendre que la consommation à tout va n'amène pas au bonheur, et en plus fait du mal à la planète. Ajouter qu'il vaut mieux troquer ce temps de la consommation contre du temps consacré à une meilleure connaissance de soi par la spiritualité, et à une meilleure connaissance de ce qui nous entoure par la culture."
Marie
"Les entreprises doivent accepter de placer les logiques environnementales au cœur de leurs activités, notamment en n’encourageant pas la surconsommation à travers la publicité, en mettant en place une comptabilité carbone et en évaluant les impacts environnementaux de leurs biens et services. Les employés ne doivent pas être formés seulement au gain financier mais aussi à la transition écologique et aux enjeux spécifiques de leur secteur. Les supermarchés doivent se fournir chez des producteurs locaux. Cela permettrait de réduire les prix et de privilégier une alimentation biologique."
Marion
"Notre alimentation est bourrée de pesticides et d’engrais chimique. Depuis 10 ans, la destruction des écosystèmes fait diminuer ses rendements à l’agriculture industrielle. La PAC, qui incite à de plus grandes exploitations et à l’utilisation de pratiques industrielles, doit être revue. Une nouvelle politique doit aider les petites exploitations qui sont celles qui en ont le plus besoin."
Julien
"L’obsolescence programmée doit être interdite. Les concepteurs d’appareils électroniques doivent fabriquer solides et pour longtemps, quitte à concevoir moins de modèles différents. Les marques doivent aussi investir dans les services après-vente et la réparation."
Kévin
"Les emballages inutiles et non recyclables, tels que le plastique et le polystyrène, doivent être, ou taxés, ou bannis. Au contraire, les achats en vrac doivent être favorisés."
Martin
"Pour réduire la part du transport aérien dans les émissions de gaz à effet de serre, la convention de Chicago doit abroger l’article concernant l’exonération fiscale du kérosène, le prix des billets d’avion doit être augmenté via la TVA, les subventions aux aéroports doivent être supprimées, la carte des aéroports doit être rationalisé, une politique de report modal des trajets aériens vers les rails doit être mis en place, une loi doit interdire les liaisons intérieures facilement substituables par le TGV."
Ismaël
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